Maître du Jeu
MJ
A PROPOS
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Date d'inscription : 22/01/2022
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BIENVENUE sur la
Magie, la Religion et le Sidh
Sujet primordial, à lire par tous de préférence en premier, car il pose les bases de nombreuses descriptions à suivre dans le reste des sujets.
I. LA MAGIE
DEFINITION ET FONCTIONNEMENT
La magie prend une place prépondérante dans l’univers de Chardon. Afin de permettre au mieux à tout à chacun de l’exploiter, il est important d’en définir les principaux rouages.
La magie est une force invisible, comme la gravité, qui existe tout autour de nous. Qu’on la ressente ou non, elle réagit, bouge, et son mouvement a une incidence sur le monde physique et le Sidh, l’Autre-Monde. Cette force est exploitable afin de réaliser des choses impossibles d’après les lois normales de la physique telle qu’on la connaît.
Différentes créatures vont avoir différentes relations quant à son utilisation, définies dans le sujet adéquat. Son exploitation se résume simplement, et l’utiliser résulte de deux ingrédients fondamentaux : il faut une puissante volonté, et un sacrifice.
La volonté, c’est ce que l’on veut créer, et à quel point on veut le créer. Une grande confiance est nécessaire, et le moindre doute, le moindre égarement dans la pensée amènera à l’échec pur et simple du processus, ou à des résultats peu enviables. Il est très courant pour les humains et certaines créatures de diriger leur volonté et de l’affirmer par l’usage de rituels, dont la justesse et l’importance n’est pas à négliger. Seules des créatures très proches de la magie, ou des mages à l’expérience millénaire, peuvent se passer de rituels souvent complexes. Acquérir la volonté et les connaissances nécessaires à la réussite d’un quelconque sortilège demande un apprentissage de nombreuses années.
Pour que la magie donne, il faut donner en retour. Du sacrifice accordé dépend la puissance du résultat. La justesse du sacrifice et son accord parfait avec la volonté est primordial. Offrez un sacrifice insuffisant pour l’acte désiré, et la magie n’opérera pas au mieux, et au pire, elle prendra plus là où elle peut trouver à prendre : et c’est généralement sur vous. La nature du sacrifice peut être n’importe quoi. Faire brûler une bougie ou de l’encens, en plus d’être des éléments de ritualisation, constituent un sacrifice. Souvent, les utilisateurs de la magie sacrifient tout simplement leur propre énergie. La magie en résultant est mineure. Le sang, la vie, et la souffrance, sont les sacrifices nécessaires aux magies les plus puissantes. Leur maîtrise est également la plus dangereuse.
LA CORRUPTION
La distinction entre magie blanche et magie noire est purement philosophique. La magie n’est qu’un outil, et il n’existe pas de magie plus sombre qu’une autre, il n’existe qu’une seule magie, et c’est la même pour tous.
Cependant, l’utilisation répétée de magie, et surtout de ses formes les plus puissantes, corrompt l’utilisateur. Galvanisé par son pouvoir, l’utilisateur corrompu en deviendra dépendant. Comme un drogué, il ressentira le manque de la magie, et cherchera des shoots de plus en plus puissants. Sans maîtrise de soi, ou aide extérieur, la corruption gagnera du terrain, poussant l’utilisateur aux vices les plus terribles. Les effets du manque varient en fonction du niveau de corruption : de la pensée furtive, à la migraine, à l’obsession, jusqu’à des symptômes physiques incluant des douleurs insupportables, des tremblements et des pertes totales de contrôle.
II-LA RELIGION
Une part importante est accordée à la religion, notamment aux anciens cultes celtes, ainsi qu’au christianisme, de par le bagage culturel de l’Ecosse.
Le contexte permet cependant à toute religion d’avoir sa place, ainsi l’usage d’autres cultes, la vénération de n’importe quel dieu, possède le même degré d’efficacité lorsque invoqué dans l’usage de la magie.
La croyance n’est qu’une croyance. La plupart des dieux invoqués dans les rituels n’existent simplement pas, mais leur importance n’en est pas amoindrie pour autant : les croyants ont, entre autres, l’avantage de la Foi. Croire qu’en appeler à tel ou tel dieu permettra la réussite de ses actions, est un puissant vecteur de volonté, même si cette nuance est ignorée de la majorité. Les dieux et les religions gardent donc un rôle très important dans la création de rituels.
C’est pourquoi sur Chardon, il n’existe ni Dieu, ni Diable, ni paradis, ni enfer. Tout n’est qu’une histoire de ce en quoi les personnages croient, et de leur interprétation personnelle du monde qui les entoure.
Il n’est pas rare cependant que des esprits ou des créatures se fassent passer pour des dieux ou des icônes religieuses afin de manipuler les humains, et de réclamer des offrandes en échange de certains services magiques.
III. LE SIDH
Le Sidh, également appelé l’Autre-Monde, peut-être défini comme un genre de plan astral, qui serait calqué au-dessus du plan physique, ou bien qui l’engloberait. L’influence de la magie y est bien plus forte, le temps s’écoule chaotiquement, et comme l’espace, se plie à la volonté de qui en connaît bien les rouages. Seules les créatures qui en sont issues y ont pleinement accès et savent s’y déplacer.
Tout est abstrait dans le Sidh et son aspect s’accorde à la volonté de celui qui y habite.
Les humains ne peuvent jamais voir que des évènements furtifs qui en sont issus : une forme étrange et fantomatique qui se déplace. Un rire. Un drôle de courant d’air.
Les humains ne sont pas faits pour entrer dans le Sidh. Si un humain s’y retrouve, c’est souvent parce qu’une créature l’a attiré là, et c’est souvent pour le bouffer. Même les sorciers les plus expérimentés sont incapables de le maîtriser, de s’y repérer et d’en ressortir sans aide extérieure. Un humain qui se retrouve trop longtemps dans ce plan, sera très rapidement corrompu et dépendant de l’influence de la magie même sans la pratiquer, souvent réduit en esclavage, perdra son enveloppe charnelle et mourra tout simplement en revenant dans le monde physique.
A contrario, les évènements du monde physique s’entendent et se sentent dans le Sidh, pouvant déranger ses habitants.
Il est dit que l’on y entre par les cours d’eau et les abysses des lochs. En vérité la frontière abstraite séparant les deux mondes se fait plus mince dans de nombreux endroits souvent très localisés : une colline, une tourbière, une petite maison. On en retrouve un peu partout.
Lorsqu’une créature se balade d’un bout à l’autre du pays, elle passe bien souvent par le Sidh pour arriver immédiatement à sa destination. Les créatures nées de l’Autre-Monde peuvent à volonté passer dans le monde physique et en revenir.
Certains humains se retrouvent bloqués dans le Sidh à leur mort. Ils finissent par y errer, sans trop savoir qu’ils sont morts, ni où ils sont, condamnés à la perdition.
Les créatures du Sidh sont immortelles, mais peuvent être enfermées ou détruites.
Lorsqu’une créature du Sidh est détruite, où qu’un humain ne s’y retrouve pas en mourant, personne ne sait où il va, et chacun y va de son hypothèse.
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