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"Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté."
(2 Pierre 3:17)
Au creux des collines brumeuses d’Ecosse, rôdent des créatures mystérieuses, des dieux oubliés, des esprits affamés. Des rumeurs courent parfois, portées par les fous, des originaux en quête de frissons. Quelques anciens se souviennent encore de ces contes, des vilaines ritournelles d’antan, les racontent encore à leurs enfants comme autant d’avertissements lancinants, sur ces forces indicibles et accablantes qui menacent les Hommes. Qui écoute encore ces vieux séniles et leurs divagations ? Qui songe encore à accuser le peuple caché des enlèvements ? Qui croit encore aux sorcières et aux trolls ? L’Eglise a bien joué son rôle, a effacé des vies la crainte des démons de ce monde, plongé dans l’insouciance l’humanité, forçant à une vie d’exil et de duplicité tout être jugé impie. Alors si elles existent bel et bien, ne craignez pas les abominations de l’Autre Monde, car dans l’ombre, l’Ordre veille, traquant les impurs, les monstres décharnés, l’engeance corrompue du Malin. Et si jamais leurs méthodes vous font frémir, pensez bien à fermer les yeux aujourd’hui, si vous voulez pouvoir les rouvrir demain.
Type de magie :
Annabelle pratique une magie du sang, dont le sang, le sien, ou celui des autres, voir d'animaux si c'est vraiment la hess, est le principal sacrifice. Les symboles de ritualisation sont principalement celtes, la formulation et les écrits sont en gaéliques. Sa famille a développé cette magie, l'utilisant dans de grand rituels leur permettant de prolonger ridiculement leur vie à travers le sacrifices du sang et de la chair, en l'ingérant goulûment.
Spécialité :
Les pièges magiques ont de loin sa préférence. Particulièrement créative pour chasser et piéger sa proie, elle invente de nombreux sorts dans ce but, certains plus bancals que d'autres, et possède d'excellentes connaissances sur le fonctionnement de ce type de sorts. Si elle possède des bases en régénération, étant la spécialité globale de sa famille, elle va généralement demander à une soeur ou une tante d'effectuer ce type de sorts pour elle.
Niveau de corruption :
Très corrompue. Bien que très jeune, elle participe depuis déjà assez de temps aux rituels de longévité de sa famille pour que la corruption gagne du terrain. Le manque se traduit par un besoin accru de manger de la chair humaine, et si elle ne se nourrit pas au moins une fois par mois ou tous les deux mois, l'usage seul de magie ne suffira bien vite plus à combler son manque. Elle commencera à renifler l'odeur de viande sur chaque passant, voir à se jeter dessus. Bien que cela ne soit jamais arrivé, elle ressent assez quotidiennement la corruption, et doit souvent composer avec grace au soutien de sa famille. S'en traduit un caractère parfois lunatique.
Niveau :
Annabelle à grandit au sein d'une famille de sorcières très liée à la magie, et en apprenait déjà les rudiments avant même de savoir lire ou écrire. Elle possède un bon niveau pour son âge, bien que ses sorts lui explosent encore souvent à la figure.
Annabelle sous-pèse la plèbe qui racle le sol à ses pieds. Le bleu cérulé de ses yeux se tapit sous l’orgueil de son menton tenu bien haut. Elle voit une pauvreté, des âmes lentes et engluées qui se complaisent de la vacuité de leurs courtes vies. Qui ne se soucient que du temps qu’elles passent sur cette terre sans s’encombrer de demain. Elles consomment du vent à n’en plus respirer, brûlent la terre sous leurs pieds en feignant l’ignorance. Tous les sourires mimés, tous les faux-semblants dont elle tente parfois de se parer pour quelques histoires d’amitié, n’y changeront rien : elle est hautaine, Annabelle. Ça finit toujours par se voir. Ses petites manières ne mentent pas, le léger agacement niché dans le claquement de sa langue contre son palais, lorsqu’elle perd patience, le balayement nonchalant et dédaigneux de sa main fine et manucurée, lorsqu’il faut replacer ses longs cheveux lisses.
C’est un peu triste, quand elle y pense, mais lorsque son regard entrevoit le teint rosi d’une peau, sa première pensée se pose sur la chair cachée dessous. Serait-elle bonne à manger ? Serait-elle sucrée, serait-elle bien tendre ? Si la mangeuse de quinoa laisse bien à d’autres la viande malade des poulets élevés en batterie, elle comprend pourtant bien mieux que ses camarades végétaliens le dédain que l’Homme peut porter à son gibier, car c’est bien le même qu’elle ressent pour l’Homme, sans honte, ni sans remord. Comment considérer comme son égal l’animal que l’on chasse, que l’on torture pour en extirper le jus rouge, dont on arrache à dents nues la peau soigneusement lavée comme un fruit bien mûr, si laiteuse qu’elle se mâche toute seule, alors que de supplication, comme un cochon égorgé, la bête hurle et se débat. Il y a bien de l’égo, finalement, dans le jeu du règne animal.
Le fait est que le monde est bien trop lent, pour elle. Pourtant, de leurs petites vies courtes, on pourrait s’attendre à ce que les Hommes fourmillent, crépitent, sans cesse se démènent. Mais ils avancent à pas de tortue, ils prennent le temps alors qu’ils n’en ont pas. Ils s’enfoncent dans leur fauteuil, avalent goulûment un ersatz prémâché de valeurs sans fond. Elle n’a pas le temps, Annabelle, elle est de cette jeunesse-là, passionnée, des espoirs pleins la tête. Elle a des projets aussi. S’en aller, rejoindre Paris, la ville lumière, que ses bijoux soient portés par les étoiles, devenir un nouveau Fabergé, peut-être même verra-t-on comme elle sait bien les porter, ses joyaux, ses beautés.
C’est à cette vie fébrile, qu’elle s’imagine appartenir, cette vie de Coco Chanel, de tapis parfumés, d’or et de dentelle de Calais-Caudry, qu’elle se plaît à frôler de sa peau chaque fois qu’elle enfile sa paire de Louboutin. Le toucher du satin et des pierres précieuses, il n’est rien de plus grisant et de plus doux, car c’est toucher rien de moins que l’excellence. Il n’est dans le luxe une volonté d’encenser l’argent que pour les profanes. Car c’est bien la quintessence d’une beauté, c’est se parer de l’impossible. Son métier, comme sa tendresse presque candide pour les objets de luxe, c’est la satisfaction de l’art précis, de l’art juste.
Cette justesse, elle l’exalte à chacun de ses pas, quand la ceinture tombante de son trench-coat Louis Vuitton vient frapper ses maigres cuisses. Quand de sa démarche assurée son corps grand et filiforme vient taper le bitume humide. Le raffinement de ses traits, la ligne subtilement marquée de ses joues, ses yeux fins et sérieux aiment à la rendre inaccessible, d’un monde altéré. Un monde auquel sa famille ne la laissera jamais pleinement appartenir.
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