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"Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, mettez-vous sur vos gardes, de peur qu'entraînés par l'égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté."
(2 Pierre 3:17)
Au creux des collines brumeuses d’Ecosse, rôdent des créatures mystérieuses, des dieux oubliés, des esprits affamés. Des rumeurs courent parfois, portées par les fous, des originaux en quête de frissons. Quelques anciens se souviennent encore de ces contes, des vilaines ritournelles d’antan, les racontent encore à leurs enfants comme autant d’avertissements lancinants, sur ces forces indicibles et accablantes qui menacent les Hommes. Qui écoute encore ces vieux séniles et leurs divagations ? Qui songe encore à accuser le peuple caché des enlèvements ? Qui croit encore aux sorcières et aux trolls ? L’Eglise a bien joué son rôle, a effacé des vies la crainte des démons de ce monde, plongé dans l’insouciance l’humanité, forçant à une vie d’exil et de duplicité tout être jugé impie. Alors si elles existent bel et bien, ne craignez pas les abominations de l’Autre Monde, car dans l’ombre, l’Ordre veille, traquant les impurs, les monstres décharnés, l’engeance corrompue du Malin. Et si jamais leurs méthodes vous font frémir, pensez bien à fermer les yeux aujourd’hui, si vous voulez pouvoir les rouvrir demain.
Nature :
Dragon, race européenne.
Description :
Les dragons sont une espèce rare, quasiment éteinte. Les chances d’en croiser sont minces. Beaucoup les considèrent comme appartenant à une époque révolue.
HABITAT
Malgré leur caractère magique, les dragons ne vivent pas dans le Sidh. Ce sont des créatures terrestres, qui ont jadis conquis la planète. Ils peuvent survivre dans le Sidh s’ils y sont amenés par une autre créature magique. Cependant, ils n’ont pas la capacité de s’y rendre d’eux-mêmes ni de s’y déplacer à leur guise. De ce fait, ils résident dans le monde des humains et se cachent là où ils peuvent.
RELATIONS AUX HUMAINS
Leur existence tient désormais plus du mythe et des légendes que de la réalité. Aux yeux des humains, l’espèce fait plus partie du folklore alors que pour l’inquisition, elle est éteinte. Il reste malgré tout quelques individus à travers le monde, faisant profil bas… Ceux connaissant encore l’existence des dragons se comptent sur les doigts d’une main.
FORME
Les dragons s’apparentent à une sorte de grand reptile mais possèdent le système sanguin d’un mammifère. Leur corps est donc entièrement recouvert d’écailles, de tailles et de formes diverses. Cette cuirasse arbore des coloris variés, allant des couleurs tout à fait classiques aux palettes métalliques. Hexapodes, ils possèdent quatre pattes et une paire d’ailes membraneuses.
Leurs griffes robustes et leurs crocs effilés sont des armes redoutables. Les dragons ont une très bonne vue de jour et encore meilleure la nuit. Les brusques changements de luminosité ont tendance à les mettre à mal. Il possèdent également des capteurs thermiques sur le museau qui leur permettent d’obtenir une image des différents éléments environnants.
POLITIQUE
Les dragons encore vivants aujourd’hui n’ont pas de système communautaire développé et vivent majoritairement en solitaire. Étant un être surnaturel relativement territorial, un dragon partagera rarement son territoire avec un pair. Même si l’espèce est au bord de l’extinction, les dragons s’évitent au possible.
RAPPORT A LA MAGIE
Le souffle dévastateur reste aujourd’hui encore très mystérieux. Selon certaines théories, le dragon, pour cracher du feu, avale des pierres dites fulminantes, riches en phosphate ou des corps gras et huileux. Ces matériaux, dégradés par les acides et les enzymes de l’estomac, produisent un gaz inerte ou liquide non-inflammable tant qu’il se trouve dans la poche à feu. Mais qui s’enflamme dès qu’il entre en contact avec l’air.
Ce sont des êtres naturellement magiques, nés dans le monde physique. Au même titre que les fées et les elfes, les dragons ont un lien étroit avec la magie. Ils la ressentent et n’ont pas besoin de sacrifice ou de rituel pour l’utiliser. Leur propre énergie suffit à utiliser la magie. Les pierres précieuses et l’or qu’ils ingurgitent et stockent dans leur organisme deviennent également une source d’énergie magique. Il est donc rare que la corruption les rongent malgré une utilisation quotidienne de la magie. L’avidité pour ce qui est précieux aura bien plus vite raison d’eux…
TUTO POUR TUER UN DRAGON
Tuer un dragon n’est pas chose aisée. Cependant, rien n’est impossible pour autant. Malgré sa carapace d’écailles, les yeux d’un dragon restent vulnérables ainsi que le cerveau qui se cache derrière. Organes mous, ils peuvent très bien se faire transpercer par n’importe quel objet perçant.
Les membranes de ses ailes lui servent à soutenir une partie de son poids et leurs articulations sont primordiales lors des vols. Les viser pendant que le dragon est en vol augmente les chances de le clouer au sol.
Un dragon ne résistera pas non plus à l’artillerie lourde. De plus, l’or et les pierres précieuses restent de bons appâts pour attirer un dragon dans un piège…
Autres précisions : /
Keith… Il s’est habitué depuis longtemps à son prénom d’humain. A tel point qu’il ne répond plus vraiment à son prénom de naissance. Certes, il ne l’a pas oublié mais vu le monde dans lequel il vit, notre être surnaturel a préféré l’abandonner pour un nom plus passe-partout, plus humain. Keith… Ça lui plait. Peu importe ce que les autres en disent. Surtout des êtres de sa propre race…
Abandonner son nom draconique pour un nom de gueux mortel. C’était un affront aux yeux des siens. Vivre parmi eux était déjà terriblement humiliant. Alors se comporter et les imiter, jusqu’à s’appeler comme l’un d’eux… C’était dégradant. A la limite de la trahison. Qu’est-ce que vous dites, bande de vieux arriérés ? Keith fait bien souvent la sourde oreille face à leurs propos rabaissants. Il se moque bien de l’avis des autres quant à sa personne, avec son air de je-m’en-foutiste placardé sur le visage. Il a choisi sa propre voie, celle de la survie et de la liberté. Tant pis si ses choix ne plaisent guère aux quelques dragons encore présents sur terre. Lui, au moins, il ne passe pas son temps à se planquer comme une petite souris. Il vit la vie au grand jour et il profite de tout ce que le monde humain peut offrir. Que les autres se terrent, lui, il s’éclate !
Grand dadais d’un mètre quatre-vingt-neuf, Keith n’a pas un physique qui sort réellement de l’ordinaire. Hormis sa taille qui peut paraître impressionnante pour certains, son corps humain n’a pas de caractéristiques inhabituelles. Il ressemble en tout point à un humain lambda. Une silhouette élancée, un corps à la musculature discrète, il impressionne plus par sa taille que sa carrure. Keith arbore souvent une dégaine assurée et fière. Il sent l’assurance et l’arrogance à plein nez. Bien que Keith paraisse très humain, il a tout de même gardé cet air conquérant et cette fierté typiques des dragons.
Dire qu’il a un sale caractère, c’est fort résumer sa personnalité. Oui… Le blondinet sait se montrer insolent et grande gueule. Avec une langue fourchue comme la sienne, il la garde rarement dans sa poche. Parfois crâneur et sauvage, il ne se laisse pas faire face à autrui. Impétueux et farouche, il a du mordant, au sens propre comme au sens figuré. Des traits de caractères qu’il a eu besoin de forger pour pouvoir s’imposer un minimum au sein d’une race territoriale, belliqueuse et sur le déclin. Surtout que ses idées et son mode de vie sont loin de plaire aux derniers représentants draconiques.
Pourtant, malgré son fort caractère, la créature peut se montrer agréable et respectueuse avec quiconque l’abordant avec courtoisie et politesse. Il sait être jovial et chaleureux avec ceux qui lui rendent la pareille, ayant toujours le mot pour rire. Loin d’être véritablement impulsive, elle mordra que si on l’attaque en premier. Un temps normal, Keith est plutôt observateur et patient, attendant de se faire une idée de la personne en face de lui. Même s’il ne le montre pas toujours, le dragon n’est pas du genre à jouer les brutes épaisses. Il a certes de la force mais il ne l’utilisera pas sans raison. Sous ses airs d’écailleux stupides, il est plus réfléchi, malin et prudent qu’escompté. Après tout, on parle bien d’un dragon qui est parvenu à se glisser dans la peau d’un humain et à se fondre dans leur monde. S’il n’y avait pas un minimum de jugeote sous ses écailles, son crâne trônerait dans le salon d’un de ces fameux Inquisiteurs.
Selon les standards humains, Keith est sûrement classé parmi les jolis garçons. Blond avec des yeux couleur de miel… Toujours bien apprêté sur lui, propre, sans pour autant tomber dans le narcissisme (caractéristique qu’il ne partage pas avec ses congénères). Il y a de quoi ravir les yeux. Un jeune homme élégant, aimant à la fois les couleurs et la sobriété, rejetant tout ce qui est criard ou trop voyant. Keith l’aime bien, sa forme humaine. Il a l’impression d’être quelqu’un d’important, d’agréable et de remarquable. Il fait tout pour se montrer gracieux et distingué. Une forme humaine qui contraste avec sa forme draconique.
Selon les standards de son espèce, Keith fait un piètre dragon. Il ne peut pas se targuer d’avoir la grandeur et la magnificence de ses ancêtres ni même des membres restants de sa famille. Il est même petit pour un dragon. Petit, fin, maigrichon, chétif, avorton, freluquet… Les quolibets ne manquent pas à son égard. Enfin… Tout est relatif… Pour un humain, il n’a pas la taille des lézards qu’on place dans des terrariums. Dix-huit mètres de long, du museau à la queue, pour environ une demie-tonne, avec une envergure de dix-sept mètres. Autant le qualifier de dragon des bacs à sable. Il est fin, élancé et avec une musculature négligeable qui a tendance à s'atrophier au niveau des muscles des ailes, étant donné qu’il passe beaucoup de temps sous sa forme humaine.
Ce qui ne change pas grand-chose à sa vie, à vrai dire. S’il n’y avait que la taille qui posait problème, il ne serait peut-être pas vu comme un dragon lamentable. Ses ailes sont trop grandes, faisant presque la même taille que sa longueur. Elles prennent de la place et sont handicapantes, à tel point que le vol est un exercice difficile. Le décollage et le vol battu sont des épreuves, tant il a du mal à coordonner ses deux immenses voilures. Le vol plané est plus agréable. Et l’atterrissage, n’en parlons pas… Ses écailles, bien que résistantes et solides, sont d’un blanc immaculé. Si au moins Keith était issu des terribles dragons de glace, avec leur souffle glacial, il aurait moins subi les moqueries de ses pairs. Mais non… Lui, il est blanc de blanc. Pas du tout albinos… Il est juste… blanc. Et comme nombreux le savent, dans le règne animal, le blanc est vu comme une faiblesse.
Faible… Il l’est, aux yeux des autres dragons. Même cracher du feu est un exercice compliqué. Keith n’a pas la puissance de ses congénères en matière de jet de flammes. Un feu dévastateur, qui fait fondre les armures ? C’est pour les grands dragons. Lui, s’il peut produire quelques flammèches, il est content. Mais prenez garde. Même s’il ne s’agit pas d’un lance-flamme sur pattes, son feu brûle malgré tout. D’autant plus que ce dernier se compose d’une sorte de gel inflammable, à tir limité. Donc, en contact avec la peau, ça fait mal… Des crachats enflammés comme dirait son paternel…
Piètre dragon, on vous l’avez dit…
De ce fait, Keith a préféré s’éloigner des siens pour se rapprocher des humains, avec qui il s’entend mieux. Au fil du temps, il a appris à les connaître et à vivre parmi eux. Et bien qu’il garde quelques traits de sa véritable nature, il est bien plus humain que dragon. C’est un paresseux qui aime lézarder et se la couler douce, surtout devant les séries Netflix. Il apprécie engloutir les hamburgers de chez Mc Donald ou les fritures de chez KFC. Son pêché mignon, ce sont les frites trempées dans la sauce samouraï. Il aime ce qui est épicé. D’ailleurs, il commande souvent au thaï du coin. A défaut de pouvoir consommer de l’hydromel, notre dragon a pris goût au whisky et au cidre.
Outre ses préférences alimentaires, il a une attirance particulière pour l’or, l’argent et les pierres précieuses. Ou tout ce qui brille… Une véritable pie… Comme tous les membres de son espèce… Heureusement que les humains n’affichent plus autant leurs possessions dorées. Du coup, il évite les bijouteries comme la peste pour éviter de baver (au sens propre) et d’être subjugué devant les bijoux. Ou tenter de voler quoique ce soit… Keith a déjà une collection de couverts en argent planquée chez lui. Avec quelques bijoux chapardés à droite ou à gauche. Il a un poisson rouge qu’il a appelé Red (très original), seul animal qui ne fait pas une crise cardiaque en sa présence. A vrai dire, il s’agit de Red VII, référence à son septième poisson parce qu’il n’est pas doué pour prendre soin d’un animal de compagnie.
Pseudo : Sardonyx
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